Spamindex : Peut-on le définir ?
Le référencement est difficile, chacun dans la logique des choses souhaite être dans le trio de tête ou au moins dans la première page dans des requêtes les plus génériques possibles.
Un métier est donc né, le référenceur, une personne qui connaît assez bien les moteurs d’expériences (il n’y a pas encore de Master Référencement) et qui connaît ses évolutions (par la veille).
Un métier plutôt noble, entre le marketing et le webmastering, où l’on cherche à rapprocher l’utilisateur de son site sur le drôle de Medium qu’est le moteur de recherche.
Le moteur un drôle de medium
Car finalement, le moteur, principale porte d’entrée sur le web, ressemble à lui seul à un medium comme l’est la télévision :
- nous avons une sélection d’informations (qui sont les pages de recherches) et des publicités sélectionnées par les annonceurs (Google AdWord).
- les annonceurs payent plus les primes times (les mots-clefs génériques) et paye encore plus si la chaîne télé est populaire (Google c’est TF1)
- le soir à 4 heures du matin (MC spécialisé, peu recherché) il y a de l’information intéressante et comprise pour et par une poignée de personnes
Certains diront qu’internet est le medium, et effectivement tout site peut contenir une publicité, d’autant plus avec les affiliations faciles telles les Google AdWord. Mais du point de vue de l’annonceur, à quoi sert d’être présent sur un site si le site n’est pas visité ? C’est un peu comme une publicité réalisé mais qui reste dans les cartons.
A l’époque ou Altavista était leader sur le marché de la recherche, les abus (pages satellites, contenu dupliqué…) ont fait que les résultats était en général de piètre qualité.
Les fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, on eu alors l’idée génial du principe de popularité (PageRank), qui permet de donner une valeur à une page non pas en fonction de son seul contenu mais en fonction de l’intérêt que porte les autres pages à son encontre (via le lien hypertexte).
Une idée qui permet aujourd’hui à Google, d’être largement le numéro un. Mais jusqu’à quand ? Car les spamindexers ont déclarés la guerre à Google.
Référenceur vs spamindexer
Le référenceur à en général un objectif, augmenter la fréquentation du site de son client. Et pour cela il s’intéresse à l’activité de son client d’un côté et aux mots-clés qu’aurait tendance à taper un internaute intéressé par le contenu du site de son client. En fonction de cela, il fait des préconisations sur les mots-clés à valoriser dans le site, l’arborescence et le contenu du site.
Par la suite il va essayer d’augmenter la popularité de son site, le plus simple est donc l’inscription dans les annuaires, dont la liste est infini (annuaire d’annuaires).
Il peut créer un blog dans un réseau social (Myspace en tête), concernant son client.
A quel moment devient-on spamindexer avec une pratique de référencement illégale (selon la loi Google, il existe même la délation Google)?
Il n’y a évidemment pas de règle précise tout est une question de dosage (Quelques techniques par JDNet).
Le référenceur doit y aller doucement, en respectant l’internaute et l’intelligence de Google (et sa mémoire). Car même s’il ne détecte pas un abus un jour, il peut très bien le pénaliser le lendemain et pour longtemps.
TrustRank en complément du PageRank
Après le principe de popularité, voici le principe de confiance. La mémoire de Google va prochainement s’améliorer à l’aide du TrustRank Google devient dieu et donne donc une valeur de confiance aux pages et donc aux liens sortant, un lien venant d’un site de confiance donnera de la popularité, un autre dont Google n’a pas confiance supprimera de la popularité.
Mais ce n’est pas miraculeux, j’attends les fermes de liens spécialisés en Anti-TrustRank pour détruire la confiance des sites des concurrents 😀