Le référencement doit devenir une science

Jan 31, 08 Le référencement doit devenir une science

Science SEO Référencement

Dans les discussions et les débats sur le référencement/SEO, que ce soit en IRL (In Real Life) ou sur les forums, une idée revient sans cesse : « personne n’a raison/tord car de toute façon le référencement c’est empirique ».

On peut dire qu’effectivement aujourd’hui, le référencement est empirique, mais en aucun cas le référencement doit le rester.

Et je pense, contrairement à Sébastien*, ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas l’algorithme de Google, qu’il faut ne pas « autant parler des choses que l’on ne peut même pas observer (style TrustRank) ».

Le fait de ne pas pouvoir observer n’empêche plus depuis bien longtemps de comprendre et de modéliser scientifiquement.

Il faut donc passer de l’empirisme à la science, et si l’on y réfléchi, le référencement est une science très basique, en comparaison des « vraies sciences ». Imaginez-vous la complexité des calculs et de l’observation pour détecter des particules rares** venant de probable trous noirs*** ? ****

Mais imaginez-vous le coût et l’organisation pour mettre en place les 2 centres d’observations, dont celui de l’hémisphère Sud en Argentine, qui couvre une surface au sol de 3 000 Km² (10xSuperficie de Paris) ?

.

S’organiser pour la science

C’est là où les référenceurs doivent lever des fonds et s’organiser*****, pour que les discussions sans fin sur le TrustRank ou un hypothétique facteur X se basent sur des fondements scientifiques pour produire un réel savoir formalisé.

Ainsi, sait-on jamais, peut être qu’un jour, nous utiliserons tous les mêmes définitions pour le PageRank et le TrustRank…

Et pourquoi pas commencer par améliorer la récente étude statistiques sur le PageRank de Stéphane Labert (Gnoztik / HTML4SEO) ?

* Même si je comprends bien ce qu’il insinue : « parler pour ne rien dire » 🙂
** Tombe sur terre une particule à très grande énergie par siècle et par kilomètre carré
*** Totalement inobservable directement puisque absorbant même la lumière
**** Et encore je ne vous parle pas de la mécanique quantique et du Chat de Schrödinger, exemple qui serait plus approprié du fait que le sujet observé (Google) peut évoluer en fonction du fait de l’observation
***** Oui je pense à l’association de référenceurs SeoCamp, en pleine session de parrainage

7 Comments

  1. Salut, salut…

    Holàlà, ça va trop loin là ^^

    C'est bien entendu volontairement que Google ne dévoile pas les secrets de son algorithme.

    Tu voudrais établir les bases d'une science basée sur l'étude du savoir faire d'une entreprise en terme de classification de recherche.
    Quand tu y réfléchis sérieusement c'est carrément absurde non?

    J'en connais un qui doit bien se marrer.
    Et même si un jour un petit malin perçait l'algo, il en changerait les paramètres aussitôt. Ceci dit, je pense qu'il doit être possible de comprendre réellement comment il fonctionne, avec une grosse tête en math ça doit être faisable. Mais qui gagnerait quoi? Déjà le secret serait bien bien gardé, d'une! Et de deux, même connaissant vraiment le fonctionnement de l'algo, rien ne remplacera jamais le travail qu'il faut fournir en terme de développement de la popularité ^^.

    Enfin bon, je trouve ton idée carrément absurde mais j'adhère 😀

  2. Bonjour Julien,

    Je ne veux évidemment pas établir les bases d'une science sur l'étude du savoir faire, ce qui serait totalement absurde effectivement (le savoir-faire n'ayant en général pas de place en science).

    L'idée serait de définir des protocoles scientifiques de recherche, pour tenter d'affiner nos connaissances des différents paramètres utilisés par Google.

    Par ailleurs, il n'est pas question de percer l'algo en tant que tel est d'en connaître les moindres détails, mais de le modéliser*.

    Dans ce sens le modèle devra évoluer avec les évolutions de Google, or on voit bien que celles-ci ne sont pas si rapide.

    Pour ce qui est de l'intérêt de modéliser Google, c'est de pouvoir définir des bornes globales et des poids aux différents facteurs, et ainsi d'optimiser la performance de ton travail de référenceur 😀

    * "en mathématiques appliquées, et en pratique en chimie et en physique, la modélisation permet d'analyser des phénomènes réels et de prévoir des résultats à partir de l'application d'une ou plusieurs théories à un niveau d'approximation donné"

  3. quidam /

    salut,

    vu qu'il y intervention manuelle dans les résultats (en tout cas pour le google US), comment veux tu définir une "rigueur méthodologique scientifique" qd parfois un ggguy a voulu que dans tel cas de figure 1+1=3?

    bye & bon courage

  4. Salut Alex,

    Ton idée est intéressante et je t'encourage vivement … même si tu risques de rencontrer foule de vents contraires.

    A titre indicatif, GnoZtiK est déjà une tentative de modélisation. En consultant "en profondeur" les audits GRATUITS GnoZtiK, tu pourras le constater.

    Si tu as des idées plus précises en matière d'expérimentation, n'hésite pas à me contacter.

    Courage !!!

  5. Bonjour,

    le seo une science je n'y crois pas 🙂

    On peut toutefois le faire evoluer vers une plus grande rationalité.

    et sinon hésite pas à mettre des nofollow sur tes liens wikipedia :).

  6. Bonjour à tous,

    @Quidam :
    S'il y a une intervention manuelle, sur les 20 milliards de pages indexés, cela restera une interférence secondaire, comme un astéroide peu brouiller légèrement l'analyse d'un trou noir.

    Comme dans de nombreuses sciences, l'objectif ce n'est pas de tout comprendre ou de connaître la valeur d'une page par rapport à une autre sur tel ou tel mot-clefs, mais bien d'être capable de définir ce qui est important ou pas, pour améliorer la performance du SEO 😀

    @Stéphane :
    Oui, mais cela reste basé sur l’empirisme, et encore loin de la science, mais c’est certain qu’avec ce type d’initiative bien sympathique, on s’en approche fortement.
    Pour ce qui est des idées, j’espère pouvoir en discuter avec toi en IRL un jour, à ce sujet tu n’adhères pas au SeoCamp ? 😀

    @LeBossTom :
    Avec le terme science, j’exagère sans doute un peu, mais l’objectif est bien de s’en approcher.
    Pour le no-follow Wikipédia, je suis un militant acharné du contre le no-follow, même pour Wikipédia 😀

  7. C’est bien entendu volontairement que Google ne dévoile pas les secrets de son algorithme.

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